« Aide et Soin à Domicile », c’est le nom d’un nouveau collectif qui appelle à la reconnaissance des services à domicile. Des acteurs majeurs dont le rôle dans le maintien de la santé. Et de l’autonomie des Français a été mis en exergue par la crise sanitaire mondiale. Mais en réalité, le fait est que beaucoup de professionnels déplorent le manque de reconnaissance de leur métier. Un « tort » que le collectif « Aide et Soin à Domicile » œuvre à réparer, en mettant en lumière leur importance vitale, avec le soutien de l’AD-PA.
Des acteurs du système de santé du même rang
Construire un collectif tel que « Aide et Soin à Domicile » nécessite des personnes de métier, qui connaissent parfaitement la réalité. Mais aussi les problématiques du terrain. C’est partant de ce constat que les initiateurs du projet ont veillé à regrouper des professionnels des services d’aide et de soins à domicile pour personnes âgées. Ensemble, ils appellent d’un même vœu que soient considérés ces services d’aide à domicile. Comme des acteurs à part entière du système de santé, conscients qu’ils représentent un maillon essentiel du bien-être des personnes les plus vulnérables. Et de l’anticipation des situations pouvant mener à une hospitalisation. Dans le contexte de crise sanitaire, le collectif a lancé un appel à l’État pour qu’il agisse, de manière concrète, pour soutenir ces professionnels épuisés, souvent en première ligne face au Covid-19.
Objectif : améliorer le quotidien des aidants professionnels
Il est certes vrai que la vie se préserve à l’hôpital. Mais la santé se construit bel et bien en ville. Partant de ce constat, le collectif « Aide et Soin à Domicile » souhaite que les salariés des services d’aides et de soins à domicile puissent bénéficier des mêmes avantages dont devraient jouir le personnel des hôpitaux et des maisons de retraite. L’idée est de répondre aux attentes, estimées légitimes, des professionnels du secteur. Concrètement, le collectif demande à ce que soit accordé le même montant de prime Covid-19 aux professionnels qui exercent en service à domicile. En plus de leur accorder les revalorisations Ségur, tous territoires confondus.
Par ailleurs, dans une volonté de renforcer la sécurité de tous, personnes âgées et professionnels de l’aide et soins à domicile, le collectif appelle l’État à financer les équipements de protection. Tels que les masques, les gants ou encore les blouses. En outre, le collectif insiste sur le rôle de l’État dans le maintien de l’engagement des professionnels. À travers un soutien psychologique adéquat et en finançant les surcoûts RH, comme il le fait pour les établissements spécialisés.
Pour rappel, les Français sont près de 90 % à souhaiter vieillir chez eux. En même temps, 57 % d’entre eux redoutent la perte d’autonomie, mais aussi la baisse de leurs ressources financières. Cette information, à elle seule, permet de mesurer toute l’importance que représentent les services d’aide à domicile. Ces derniers, en plus de permettre le maintien à domicile, apportent en plus de la compagnie et une présence rassurante pour lutter contre l’isolement.