C’est la goutte de trop pour beaucoup. Le 3 août 2025, le gouvernement Bayrou a confirmé réfléchir à la suppression de deux jours fériés par an, pour « soutenir la productivité » et réduire un déficit public devenu incontrôlable. L’argument ? Deux jours de travail supplémentaires généreraient environ 0,2 point de PIB en plus, selon les projections du ministère de l’Économie. Une rustine de plus sur un pneu crevé.
Mais derrière cette mesure technique, il y a un aveu. L’État est à court de solutions. Et il commence à rogner, non pas sur son train de vie, mais sur le temps de repos des citoyens. C’est là que le lien avec l’or – et la débancarisation – devient évident : quand un système commence à gratter des miettes, c’est qu’il est au bord de l’asphyxie.
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Une manœuvre politique aux allures de panique budgétaire
Soyons honnêtes : supprimer deux jours fériés ne réglera pas le problème de fond. La dette publique française flirte désormais avec 113 % du PIB, et le déficit budgétaire 2025 est attendu au-delà de 5,6 %, bien au-dessus des engagements européens.
Alors oui, on parle de productivité. Mais en réalité, il s’agit d’un signal fort : l’État est aux abois.
On commence par les jours fériés. Demain, ce sera peut-être l’épargne.
On se rappelle du précédent chypriote, des taux d’intérêts négatifs dans les années 2010, ou plus récemment des rumeurs de restrictions de retraits bancaires en cas de crise systémique.
L’or, rempart face à la prédation organisée
Quand un gouvernement en vient à grignoter le temps de ses citoyens pour rassurer les marchés, il est temps de se poser la bonne question :
Mon patrimoine est-il à l’abri dans ce système ?
Et c’est là que l’or redevient central. Parce qu’il n’est pas rattaché à une promesse politique. Parce qu’il ne peut pas être effacé d’un décret. Et surtout, parce qu’il échappe à la dépréciation monétaire programmée.
À mesure que la dette augmente, les gouvernements ont un seul levier réel : faire fondre la valeur de la monnaie pour alléger le poids de leurs engagements. Une stratégie qui pénalise l’épargnant… mais dope la valeur des actifs tangibles.
Depuis janvier, le cours de l’or a grimpé de plus de 11 % en euros. Et ce n’est pas un hasard. C’est la réaction logique des marchés à une instabilité croissante.
S’extraire du système : une stratégie, pas une fuite
On pourrait croire que la débancarisation est une posture radicale. En réalité, c’est une stratégie de bon sens. Elle consiste simplement à matérialiser une partie de son épargne, à la mettre à l’abri des crises bancaires, des gels de retraits, ou d’un éventuel « prélèvement exceptionnel » en cas de krach budgétaire.
Des acteurs sérieux accompagnent ce mouvement. MadelinPatrimoine.com, société spécialisée dans l’achat de pièces d’or, s’est dotée d’un pôle dédié à la sortie de capitaux du système bancaire. Ils aident leurs clients à convertir leur argent en or physique, à le sécuriser dans des coffres indépendants, et à structurer leur patrimoine hors des canaux classiques.
De son côté, aucoffre.com, bien connu des investisseurs en métaux précieux, souligne l’explosion des demandes ces dernières semaines : « On sent une montée de l’anxiété chez les épargnants. Ils ne nous parlent plus seulement d’or… mais de souveraineté », confiait un porte-parole début août.
Quand l’État s’en prend à vos jours de repos… c’est le moment de reprendre le contrôle
Ceux qui détiennent de l’or ne se sentent pas concernés par ce genre d’annonce. Parce que leur stratégie n’est ni soumise aux taux du Livret A, ni à la fiscalité mouvante des assurances-vie, ni aux humeurs d’un gouvernement à la dérive.
Ils ont compris que la meilleure défense, ce n’est pas d’attendre que les choses s’arrangent. C’est de prendre l’initiative, de diversifier intelligemment, et de garder le pouvoir sur son propre patrimoine.
Le débat sur les jours fériés n’est pas un détail. C’est un symptôme.
Et quand le système commence à rogner sur les jours, il ne faut pas attendre qu’il passe aux comptes.